Présentation de Kurushimino Tameiki [Accepté]

Nom : Kurushimino

Prénom : Tameiki

Âge : 19ans

Taille : 1m76

Poids : 61kg

Description Physique : Ni trop grand, ni trop maigre. Des muscles fins, mais bien présent. Un regard doublement hypnotisant. Un oeil rouge, plus un oeil bleu. Déformation ? Oui, depuis la naissance, Tameiki possède ces deux yeux, de couleurs différentes. Si cela a un lien avec un jutsu en particulier ? Mh, pas à sa connaissance. Comme certains naissent avec des yeux violets, lui possède un oeil rouge. Ces yeux là, ils sont très expressifs, parfois un peu trop, mais aussi d'excellents menteurs. Les yeux sont le reflets de l'âme, dit-on. Soit, dans ce cas, l'âme de Tameiki n'est autre qu'un voile brumeux qui ne cesse de vous mentir, de jouer avec vos sentiments. Ces yeux là, ils sont impressionnants. On peut y lire la perversité, la moquerie, la prétention, tout comme on y lit la douleur, la solitude, la tristesse. Quand à son visage, dans sa globalité... c'est un très beau visage, aux traits fins. Il respire la fraîcheur, la douceur. Même si ces deux choses ne se font pas tellement présente chez cet être. Un beau brun ténébreux, au visage d'ange, souriant et respirant la fraicheur, la gaieté. Oui bien sûr, contradictoire vous me direz. Un beau ténébreux souriant, hum. Un physique fort avantageux, personne ne peut le nier. Il le sait, il a hérité des cheveux noirs, aux reflets bleutés, et épais de sa mère, et des traits de son père. Il n'est pas spécialement grand, et plutôt fin, sans pour autant être maigre. Tameiki pense être dans la norme... il mange bien, fait beaucoup de sport, en bref, il prend soin de lui. En apparence seulement. Amusez-vous à le déshabiller, et vous découvrirez sur son corps des choses plus immondes les unes que les autres. Des bleus, des brûlures, des cicatrices, jeunes ou vieilles, des trous, parfois, causés par divers objets. Maso ? Oui, Tameiki aime se faire du mal, voir son corps mutilé. Ca ne l'empêche pas de garder une apparence correcte et de ne rien laisser voir de tout ça aux autres. A lui seul, il s'est déjà brisé trois côtes récemment, et les cicatrices sont encore bien visibles. Au niveau des vêtements, Tameiki ne fait pas le difficile. Il s'habille simplement. En général, ses vêtements sont soit noirs, soit blancs, ou rouges. Mais jamais d'autres couleurs. Jamais. (*a du mal avec les descriptions physiques*) Ne croyez pas que sous cette enveloppe charnelle semblant fragile, il se cache un petit garçon faiblard... Il possède une forte puissance, et quand il se retrouve face à quelqu'un qui l'est encore plus, il use de son agilité pour renverser la situation. Ses mains sont très souvent bandées, pour des raisons diverses, qui changent quasiment tout le temps

Description Mentale : Avez vous déjà essayé d'attraper de la brume ? De la conserver dans votre main ? Non ? Eh bein, vous ne réussirez jamais à attraper Tameiki. Tam', il est comme cette brume : quelque chose de troublant, qui peut causer notre perte, tout comme nous protéger du monde extérieur. Mais aussi, si vous poussez cette brume, si vous la faites partir... qui sait ce que vous allez trouver derrière ? Ceux qui l'ont découvert ne sont plus là pour en témoigner. Ou peut-être n'y en a-t'il jamais eu, de personnes qui l'ont véritablement connu ? A vrai dire, si ce jeune homme n'est pas compréhensible, c'est tout simplement parce qu'il vit dans une bulle, et qu'en dehors de cette bulle, il n'y a que des masques. Et même lui se demande parfois qui il est véritablement. Porte-t'il constamment un masque, même devant un miroir ? Même nu, se cacherait-il encore derrière un masque ? Des sourires, qui sonnent parfois faux, des expressions qui trahissent ses soi-disant sentiments... Tameiki est passé maître dans l'art de la tromperie, de l'escroquerie. Même Orochimaru n'a jamais compris le fonctionnement de ce jeune homme pour le moins incroyable. Mais les seules choses dont on peut être sûrs, le concernant, c'est cette détermination. Oui, Tam' est vraiment quelqu'un de déterminé, qui va toujours au bout de ses idées, quoiqu'il en dise, et quoiqu'il fasse.
A-t'on déjà vu pareil malade mental ? Non. Enfin, à première vue, on ne dirait pas. Tameiki semble tout ce qu'il y a de plus banal en ce monde. Un garçon simple, qui sait profiter des petits plaisirs de la vie. Il s'entend bien avec tout le monde, rit et sourit très facilement. Peut-être est-il un peu trop renfermé, cependant. Blagueur, joyeux, déterminé, tout le monde s'éprend vite de cette petite boule d'énergie qui ne cesse de gesticuler de tous les côtés. Les rares fois où il est calme, il s'agit tout simplement des moments où il ressent le besoin de recharger les piles. Et en général, il est très rapide pour ça. Il est un peu capricieux sur les bords, gamins, mais tellement mignon que tout le monde lui pardonne chacune de ses erreurs et le cajole. Ah ! Si seulement, oui, si seulement vous saviez à quelle pourriture vous aviez affaire. Quel horrible menteur, une saloperie comme on en croise pas deux. Un véritable petit démon trompeur, qui joue avec les apparences afin de mieux manipuler les gens. Et le mieux, c'est que personne ne s'en rend compte, absolument per-sonne ! Il n'y a pas l'ombre d'un petit doute qui tache son joli minois clair. Les gens ont une confiance aveugle en lui. Ils lui confient des secrets, parlent de leurs problèmes, s'amusent avec lui, chantent, dansent, rient, et pourtant... Il est vide. Tameiki est absolument vide de tous sentiments sympathiques, amoureux. Il lui manque une case, et ce n'est pas que pour se moquer de lui. Le jeune Kurushimino possède réellement des troubles mentaux qui font de lui une sorte de psychopates à ses heures perdues...
Car, voyez-vous, pire que tout, Tameiki manipule la réalité des autres afin de la rendre comme il le souhaite. C'est un artiste qui ne crée que des tableaux morbides et inquiétants, où le mal domine. La raison n'a plus sa place, laissant la folie éclairée par l'astre lunaire. Êtes-vous seulement capable de vous douter que pareil monstre peut vivre en sa personne ? Oui, monstre, je dis bien un "monstre". Loin d'être des plus violents, physiquement parlant, il arrive cependant à rendre dépressif qui il veut, quand il veut, avec ce qu'il veut. Il manipule les pensées, les rêves, les espérances, les réduit à néant, ou bien les rend diformes et rebutants. Ha ! Quelle cruauté... et ce sourire, doux et chaleureux, parfois triste et inquiet, celui qui berne tout le monde. Personne ne voit l'envers du décor, personne ne voit ce qu'il y a derrière ce nuage de brume, et quiconque le découvre finit très, très, très mal. Se sentant peu concerné par le bonheur d'autrui, il pense être le principal personnage d'une immense histoire, son histoire. Tous les autres ne sont que des pions, qu'il utilise pour s'amuser. La vie est, selon lui, une partie d'échecs. On avance des pièces, certaines tombent, on élabore une stratégie, puis on change, jusqu'à finalement coincer le Roi de son adversaire et jeter un royal "Echec et Mat".
Tameiki n'aime pas la douceur physique. Elle le répugne. Autant qu'il ne supporte pas qu'on le touche tout court. Soyez sûrs que, si jamais vous le touchez, vous serez une des premières personnes à subir prochainement un véritable calvaire. Il n'en montrera rien du tout, et peut-être même jouera-t'il les garçons attirés, ou quelque chose du genre, mais ne vous leurrez pas : il ne vous aime pas. Totalement imbu de sa personne, égocentrique et absolument pas magnanime. Lui ? Venir en aide aux autres ? Plutôt crever ! Il les aide pour ensuite mieux les avoir par derrière. C'est quand on ne se méfie plus de lui qu'il attaque, et là, ça fait mal. De plus, on ne sait même pas que c'est lui, puisqu'on lui tourne le dos. Impossible de le voir, donc. "Quelle ingratitude" disaient les bonnes femmes de sa maison, quand il était plus jeune... Bon courage si vous tentez, ne serait-ce qu'un peu, de le faire changer. Et surtout, ne le mettez jamais en colère.
Car là, il s'abandonne complètement à ses désirs les plus fous, et vous pouvez être sûrs de ne jamais vous en remettre. Il vous poussera dans la culpabilité, le remord, vous fera revivre les pires moments de votre vie, frappera votre esprit avec des mots lourds, accusateurs, des doigts et regards qui vous détruiront petit à petit. Plus que vous pourrir le physique -ce qui ne sert à rien selon lui, à part fournir des preuves de sa culpabilité- il vous détruira votre mental, anéantira votre force psychique. Ce n'est rien ? Si seulement, si seulement vous saviez à quel point il est dangereux. Ce type est autant psychopate qu'un fou furieux échappé de l'asile... Voire pire encore, car il ne s'est jamais fait avoir. Et là, je vous avouerai avoir bâclé sa description mentale, tant elle est complexe et indéfinissable. Son raisonnement dépasse toute logique et il parvient à donner un semblant de banalité à ce qui nous a toujours semblé improbable...

Tameiki est dominateur.
Il ne supporte pas la défaite,
et encore moins quand on échape
à son contrôle.
C'est pourquoi il "la" recherche.
Elle, la seule personne ayant jamais pu le troubler, avoir le dessus sur lui.

Village souhaité : Oto =D

Nindo : « Quel qu'en soit le prix, je la retrouverai. »

Grade souhaité : Celui que vous jugez nécéssaire, ou qui me correspond le mieux.

Affinité: Katon (et Fuuton).






Activité: Euh disons que mon activité dépend beaucoup de celle des autres...

Où avez vous connu le forum? Saz' =P D'ailleurs, soit dit en passant, pardooooon pour cette présentation faite à l'arrache ^^""

Merci Saz' ! =D Bon par contre j'ai rajouté un paragraphe à l'histoire, expliquant ce "don" qu'il a. Résultat : post trop long donc je mets tout ici, huhu... x]




Histoire & Paragraphe RP : (je me permets de les mettre ensembles... XD)

« Cours ! »

Tameiki ouvrit brusquement les yeux, les battements de son coeur frappant dans sa poitrine à trop forte allure. Le cri de la jeune fille résonnait encore dans sa tête, comme s'il était branché sur "repeat" et qu'il ne pouvait cesser. Sur son lit, le garçon se redressa, passant une main sur son visage en grimaçant de douleur. Ce souvenir ne lui était pas agréable. Vraiment pas du tout. S'il le pouvait, il l'effacerait de sa mémoire, comme il l'avait fait avec les autres. Plus de souvenirs. Plus de contraintes. Plus de douleurs. Et pourtant, cette fille, il ne parvenait pas à la faire disparaître. Il la voyait encore, coincée dans une immense prison de feu, lui ordonnant de s'enfuir le plus vite possible. Il la revoyait, larmoyante, les yeux brillants de douleur et de colère. C'était... vraiment très désagréable. Tameiki soupira, puis une fois qu'il eut repris sa respiration normale, il se rallongea, lâchant un "raah !" de dépit. Depuis qu'il était chez Orochimaru, ce rêve, ou plutôt cauchemar, faisait son apparition au moins une fois par semaine. C'était toujours le même, toujours pareil, toujours aussi douloureux, toujours aussi... flou. Car Tam ne savait pas quoi penser de ce cauchemar.

Il ne savait plus de quel village il venait, il ne savait plus qui étaient ses parents, quel était son véritable nom, il ne savait pas les raisons pour lesquelles il se trouvait chez le Maître des Serpents... mais il était là. Et il y avait cette fille. Après avoir longuement tenté de chasser le cri de sa mémoire, Tameiki se releva, puis parti s'habiller, se saisissant des vêtements qui étaient posés sur une chaise, non loin de la porte. Il les enfila ; un ensemble noir et bleu foncé, avant d'enrouler les deux bandes blanches autour de chacun de ses bras, cachant les immondices qu'il s'était infligées durant des années. Déformés à vie, ça, il l'était, mais à part Orochimaru et Kabuto, personne ne le savait à Oto. Quand à "ailleurs", il ne s'en souciait pas le moins du monde. Depuis le jour où il s'était réveillé sur une table, à l'âge de 12ans, avec des fils branchés de toute part sur sa personne, un étrangr masque et un vide sidéral dans l'âme, Tameiki avait renoncé à chercher le sens de tout ce trou noir qui faisait son passé. En quoi cela pouvait-il être important ? Ce n'étaient que des souvenirs qu'il avait oubliés, rangés dans un coin. Seulement voilà ; cette personne, qui le hantait chaque nuit depuis des années, il ne parvenait pas à la faire disparaître. Ce fut son nouveau but : découvrir qui était cette jeune fille qui lui hurlait de s'enfuir. Lui qui n'avait jamais fait ce qu'on lui disait de faire, il s'était retrouvé soumis à un simple rêve, au simple regard de cette demoiselle. D'ailleurs, il ignorait si elle était encore envie. Mais quelque part en lui, il le sentait, il le savait.

A Oto, Tameiki ne fut guère plus qu'un objet pour le Seigneur Orochimaru, qui se servit de lui pour tenter diverses expériences, qui échouaient bien souvent, réussissaient rarement. Et vous vous demandez : comment Tameiki peut-il être encore debout, à l'heure actuelle ? Avec toutes expériences, tous ces tests, ces produits injectés en sont sang... Eh bien disons que suite à un mélange de produits au hasard, qui aurait dû le tuer, Tameiki s'est vu approprié un étrange pouvoir : Le seul moyen de le tuer, c'est de lui trancher la tête. Enfin, c'est ce que l'on suppose, car personne n'a essayé, et si quelqu'un l'avait fait et que cela s'était révélé être vrai, Tameiki ne serait plus de cemonde à l'heure actuelle. Incapable de retrouver les éléments qui donnèrent cet étrange pouvoir au jeune homme, Orochimaru préféra le placer en cellule, afin de pouvoir effectuer de nombreux tests pour retrouver sa "potion magique". En vain. Tout ce temps enfermé, Tameiki ne le compta pas. Il sait juste qu'un jour il fut enfermé, et qu'un autre jour, un dénommé Uchiha Sasuke avait fait son apparition avec Orochimaru. A partir de ce moment, il avait été "libre". Il pouvait bouger, se voyait confié des missions, et était en quelque sorte un "garde du corps" du bien aimé d'Orochimaru.

Quelqu'un toqua à la porte, alors que Tameiki finissait de se débarbouiller, dans sa salle de bain. Un shinobi d'Oto, un genin, entra, et lui annonça que Maître Orochimaru l'attendait, qu'il avait quelque chose à lui dire. Le jeune Kurushimino afficha un sourire et acquiesça, pensant que, décidemment, les Genins étaient d'horribles boulets agaçants. En tout cas, celui là était bien agaçant. Avec sa petite voix toute fluette, ses joues rebondies et son sourire niais malgré son regard de fou... beurk ! Grimaçant tout seul devant sa glace, Tameiki noua le bandeau du village du Son autour de son cou, le laissant pendre. Il se fixa un instant dans sa glace, le visage complètement fermé, dénué de toute émotion. Il fixait son oeil rouge. La chaleur. Puis son oeil bleu. Le froid.. Un être fait de contradictions, un être complexe, où le paradoxe est maître. Voilà qui il était. Quelqu'un qui n'est pas ce qu'il est vraiment. Après un petit "hum !" narquois à sa propre personne, Tameiki leva le camp, direction Orochimaru.

Son "don", au départ, Tameiki ne voyait ça que comme un point négatif. Il n'avait pas envie de vivre pour toujours, et se demandait si le temps aurait une prise dessus. Durant les entraînements qu'il avait suivit, plusieurs fois il avait été touché par des armes. Insensible à la douleur, il avait poursuivit ses combats sans même se rendre compte de ses blessures. Une fois, même, il avait été transpercé. Lors d'une mission, cependant. Il avait survécu. Il avait juste senti la lame qui lui traversait le poitrail, mais aucune douleur. Le choc avait été grand autant pour lui, que pour celui qui avait voulu le tuer. Le seul endroit qui demeura à jamais sensible à la douleur fut son cou. Un kunai, une fois, manqua de trancher la jugulaire ; la douleur avait été tellement grande que Tameiki se souvient avoir sombré dans l'inconscience et de ne s'être réveillé que bien des jours plus tard. C'est là qu'Orochimaru en a déduit que le seul moyen de le tuer, c'était de lui trancher la tête. Peu fier de devoir subir cette nouvelle capacité, lui qui aimait se faire du mal, Tameiki lui trouva une autre utilité : horrifier les gens. Encore plus timbré qu'à l'origine, on se demande pas pourquoi Orochimaru a toujours bien aimé ce petit...